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INSTALLATIONS PLASTIQUES

 

 

Le premier geste de mise en scène de Lydie Parisse a été naturellement une installation plastique. Tout a commencé avec  Le Livre de l’intranquillité d'après Fernando Pessoa, dont Yves Gourmelon proposait une première mouture à deux voix à Avignon en 2006. A la lecture de ce texte inouï, qui fait sans cesse le grand écart entre les observations nées du quotidien banal et les échappées métaphysiques, elle a vu le texte mis en espace, les fragments mis en espace, comme autant de manières de provoquer un dépaysement du regard, à travers un théâtre d’objets, une mise en scène, voire un détournement d’objets de la vie de tous les jours.  Entrer à l’intérieur du regard de Pessoa, créer une installation qui rende compte, pour le spectateur, de ce que c’est que l’intranquillité, ce fut le défi.  Ensuite, l’année suivante, est né L’Encercleur, qui prolonge le travail fait pour le Livre de l’intranquillité, mais dans sa propre écriture. 

 

Il y a pour Lydie Parisse trois manières d’envisager l’installation plastique.

Le premier cas, ce sont les installations au sens classique du terme, c’est à dire données dans des lieux d’art, sans que se joue un spectacle. C’est le cas de deux espaces extraits de L’Encercleur et qui ont été présentés séparément dans des lieux d’art. L’Encercleur comprend 6 espaces : les périphéries 1, les périphéries 2 (la salle aux disques), l’antichambre du cercle 3, le cercle 3, le cercle 2, la chambre du cercle 1. Nous avons présenté « Périphéries » dans la galerie de la Fabrique (CIAM) Toulouse du 5/1 au 26/2/16 de même que "Vortex" dans le Tube. Enfin « La Chambre du cercle 1" a été présentée au FRAC PACA dans le cadre du festival Instants vidéo du 1 au 5/11/17. Une autre installation est en projet dans le cadre de la résidence marseillaise à la Marelle : "Chambres".

Le second cas, c’est lorsque l’installation correspond à la scénographie du spectacle. Les spectateurs la visitent avant le début du spectacle, comme c’est le cas du Livre de l’intranquillité, ou alors en cours de spectacle, comme c’est le cas pour les formes déambulatoires telles que L’Encercleur et Froeppel.

Le troisième cas, c’est celui de ce qu’elle a appelé les  « laboratoires  imaginaires» : ce sont des installations à visiter avant les spectacles, et qui parlent de la gestation de l’écriture. 

Installations 

2019. Chambres d'écoute. Galerie Open Space. Sète.

2017. La Chambre du cercle 1. FRAC-PACA, Marseille, festival Instants Vidéo/Poétique et numérique.

 

2016. Vortex (la salle aux disques) . Le Tube, CIAM, La Fabrique, Toulouse.

 

2016. Périphéries. La Galerie, CIAM, La Fabrique, Toulouse.

 

2015. L’Encercleur- opus 2, Le Ring à Toulouse

 

2010. Matrice, en lien avec le spectacle La Matrice I, Chapelle-Gély à Montpellier, Ring à Toulouse, Scène conventionnée d'Aurillac, 2011.

 

2008. Parole trouée (hommage à V. Novarina),  espace d’exposition du Théâtre P.Tabard, Montpellier.

 

2008. L’Oeil du cyclone (hommage à S. Beckett), espace d’exposition du Théâtre P.Tabard, Montpellier.

 

2007. Première version de  L’Encercleur- opus 1 de Lydie Parisse, espace d’exposition du Théâtre P.Tabard, Montpellier.

 

2006. Froeppel, d'après J. Tardieu, avec des étudiants du DEFLE, campus du Mirail, Toulouse II /2008.Théâtre de la Vignette, Montpellier III.

 

2006. Le musée de l’intranquillité, d’après Le Livre de l’intranquillité de Fernando Pessoa (réalisation avec Yves Gourmelon) Théâtre du Hangar, Montpellier / 2008. Théâtre de Clermont l’Hérault/ 2009. Scène Nationale d’Albi/ 2012. La Fabrique à Toulouse.

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