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Essais critiques

J

Voie négative

Cahiers ERTA n°33 (Gdansk, 2023)

consultable en ligne  :  https://www.fabula.org/actualites/113679/voie-negative-cahiers-erta-n-33.html

 

Ouvrage collectif dirigé par Lydie Parisse et Tomasz Swoboda, ce numéro s’inscrit dans les activités du séminaire international transdiciplinaire en recherche-création “Processus créateur et voies négatives”, initié à Toulouse en mars 2022 par Lydie Parisse et Tomasz Swoboda. Il réunit des communications portant essentiellement sur les arts de la représentation (théâtre, arts plastiques), recoupant le domaine occidental et oriental, de la période poststructuraliste à nos jours. Il s'agit d'ouvrir diverses pistes concernant la voie négative, en tant qu’elle est réactivée en contexte post-séculier, par des écrivain-e-s et artistes qui s’en inspirent, et cela depuis la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle, ayant déjà donné lieu à de grands mouvements esthétiques avérés dans le domaine du théâtre et des arts plastiques. Depuis deux siècles, des artistes engagés dans une recherche esthétique radicale, où la création est vue comme un acte qui engage l’être entier, lisent en effet les textes des mystiques de la tradition, où ils trouvent, dans la tension vers les limites du langage et de la pensée, une inspiration précieuse pour penser l’engagement artistique, la question de la singularité, la question du processus créateur envisagé comme un acte paradoxal de création-décréation et d’affirmation-retrait de soi, pour ne citer ici que quelques aspects. 
 

Les Voies négatives de l'écriture

Les Voies négatives de l’écriture dans le théâtre moderne et contemporain

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Paris, Classiques Garnier,« Bibliothèque des Lettres Modernes », 2019, 277 p., ISBN 978-2-406-09689-5.

 

 Pourquoi crée-t-on ? Qu’est-ce qui est en jeu dans l’acte de création ? Si Maeterlinck, Beckett, Grotowski ont vu dans la voie négative l’essence de l’acte théâtral, des dramaturges contemporains, tels Novarina, se réclament de ce paradigme pour qualifier le processus créateur, envisagé dans sa dimension critique, parce qu’il consiste moins à « faire » qu’à « défaire ». Ce livre est une étude croisée entre la philosophie et le théâtre, mais aussi une réflexion sur le processus créateur et sur l’écriture, qu’elle soit textuelle ou scénique. Il aborde la philosophie de la voie négative en tant qu’elle propose un discours sur l’art, et dessine un courant de sensibilité littéraire et artistique de la fin du XIXe siècle à l’extrême contemporain.

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Pour commander :  https://classiques-garnier.com/les-voies-negatives-de-l-ecriture-dans-le-theatre-moderne-et-contemporain.html ,

https://muse.jhu.edu/pub/17/article/844749/pdf

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Lagarce. Un Théâtre entre présence et absence

 Paris, Classiques Garnier, 2014, 225 p., ISBN 978-2-8124-1395.

 

Cette monographie présente un parcours de lecture singulier à travers des pièces de Lagarce, avec une attention particulière accordée aux pièces testamentaires et au cycle du retour.  Lagarce était grand lecteur de philosophie et de littérature, et c’est sous cet angle que l’étude aborde successivement la relation au langage, la mythologie de la figure auctoriale, la question du hors-scène. Entre présence et absence, apparition et disparition, visible et invisible, l’écriture de Lagarce trouve son chemin dans un entre-deux qui dit le manque, l’aporie, la perte, interrogeant le processus créateur, et mettant en abyme la représentation théâtrale.

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Pour commander : https://classiques-garnier.com/export/pdf/lagarce-un-theatre-entre-presence-et-absence-table-des-matieres.html?displaymode=full,

https://www.fabula.org/acta/document8978.php,

La parole trouée. Beckett, Tardieu, Novarina

La Parole trouée : Beckett, Tardieu, Novarina

Paris, Classiques Garnier,  « Archives des Lettres Modernes », n° 292, 2019 [2008], 152 p., ISBN  978-2-   406-09824-9. Réédition 2019.

 

Héritiers du théâtre symboliste mais aussi de Rimbaud, Jarry et Artaud, ces trois auteurs, chacun dans leur approche singulière, parfois radicale, ont ceci en commun : tous trois sont des poètes, et fondent leur théâtre sur le sentiment d’étrangeté dans la langue ; tous trois pensent l’espace scénique à partir de la peinture, de son regard radicalement autre ; tous trois, au fondement de l’écriture pour la scène, revendiquent l’expérience de sortie de soi. Tous trois, au-delà de la notion de « texte troué » avancée par A. Ubersfeld, questionnent le langage et sa capacité à signifier le réel, et  fondent l’acte théâtral sur la pratique de la dépossession : dans la langue, dans l’espace, dans le jeu de l’acteur, dans la notion de personnage.

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Pour commander :  https://classiques-garnier.com/la-parole-trouee-beckett-tardieu-novarina-introduction.html

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Le Discours mystique dans la littérature et les arts de la fin du XIXe siècle à nos jours

 Paris, Classiques Garnier, « Rencontres », 2012, 220 p., ISBN 978-2- 8124. Ouvrage collectif dirigé par Lydie Parisse.

Dans le prolongement des travaux du Collège de France, cet ouvrage réunit des contributions de spécialistes français et européens de la mystique – et d’un artiste : Valère Novarina.  Il inaugure une recherche transdisciplinaire et transséculaire,  qui confronte, à l’intérieur d’une période encore peu explorée, des champs disciplinaires rarement mis en corrélation : en quoi  le discours mystique influence-t-il la littérature, le théâtre, les arts plastiques, le cinéma ? Le dernier tiers du XIXe siècle est une période charnière qui voit l’émergence d’un courant encore mal connu : des écrivains et des artistes puisent dans les grands écrits de la tradition mystique un discours singulier propre à refonder les formes esthétiques. Cet ouvrage aborde quelques concepts opérationnels qui touchent les figures langagières, l’histoire littéraire, la philosophie, l’esthétique.

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Pour commander :  

https://classiques-garnier.com/le-discours-mystique-dans-la-litterature-et-les-arts-de-la-fin-du-xixe-siecle-a-nos-jours.html

https://journals.openedition.org/assr/25583

couverture L'autre de Léon Bloy.jpg

Mystique et littérature. L’autre de Léon Bloy

 Classiques Garnier,  « Archives des Lettres Modernes », n°285, 2019 [2006], 147 p., ISBN  978-2-406-09822-5.  (condensé de la thèse de doctorat). Réédition 2019.

 

L’œuvre de Léon Bloy (1846-1917), à la charnière entre deux siècles, marque un passage et inaugure les poétiques de la Modernité.  Elle porte un nouveau regard sur les auteurs de la tradition mystique, envisagés non plus seulement comme des guides spirituels mais aussi comme de grands poètes. Cette étude, en explorant notamment la correspondance et les romans bloyens, et en s’inspirant des travaux de Michel de Certeau, porte sur le paradigme de perte de soi envisagé comme support de la posture de l’écrivain et comme élément central de sa poétique. Elle est suivie d’un glossaire des notions utilisées dans l’étude de la mystique, ainsi que d’une notice bio-bibliographique des mystiques de référence de Bloy.

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Pour commander : https://classiques-garnier.com/mystique-et-litterature-l-autre-de-leon-bloy.html

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