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MATRICE

LA CHAPELLE -GELY, LIEU d'ART, MONTPELLIER, THEATRE d'AURILLAC, LE RING

MATRICE appartient à ces « ateliers imaginaires» sont des installations d’art pauvre, avec des objets, à visiter avant les spectacles, et qui parlent de la gestation de l’écriture. Les spectateurs sont invités, avant le spectacle, à visiter un espace qui se trouve à l’étage, dans les greniers, dans les sous-sols, un espace hors-scène en tous cas où ils voient des objets, des dispositifs qui sont la métaphore d’une écriture en cours de fabrication, qu’il s’agisse de celle de Novarina, de Beckett, de Tardieu, ou de la sienne propre. 

Remonter au processus de l’écriture elle-même, la rendre perceptible, tel est la manière dont Claude Régy, dans Au-delà des larmes, définit le geste  de la mise en scène, qui est déploiement d’une texte dans un espace :  « On peut s’interroger à infini sur comment émettre la parole pour qu’on entende sa fonction créatrice, celle qui est intervenue au moment de l’écriture.  C’est par instinct (intuition) qu’on retrouve (peut-être) le lieu où espaces conscients et terres inconscientes se laissent percevoir, dans une sorte d’entremêlement qui d’ailleurs, ne cesse pas. ».

Dans la pièce La Matrice 1. Le temps des musons, Loute-Logosyne a perdu l’être aimé qui s’est évanoui dans un espace hors-scène où certains disent qu’il écrit une oeuvre. Avant le spectacle, on fait visiter aux spectateurs un espace où sont exposés des objets sur le thème de la gestation, qui pourrait correspondre à cet univers invisible de l’écriture tel que Loute  se l’imagine et le fantasme, avant de se l’approprier pour devenir elle-même écrivaine. C'est l'installation MATRICE.

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